bienvenue en Basquie
Alors pour commencer une photo de ma rue (pour la montagne et le palmier)
Voilà. Sinon je vais vous parler d'une chose terrible, je pensais être partie pour 6 mois en Espagne, et bien non! je suis en basquie, c'est bien simple quand je rencontre un autochtone et que je lui demande "¿eres español?" (* es tu espagnol?) on me répond généralement "no, soy Vasco" (*non je suis basque).
Forcément ça refroidit. Ce WE je suis donc partie à la découverte de la basquie, au delà des affiches et des attentats proclamant l'independentzia.
Vendredi soir dernier a commencé la fête d'un quartier de Bilbao, Uribarri. Elle va durer une semaine. On m'avait promis concert, manifestation et autres trucs. J'y suis allée vendredi soir ET samedi soir (saluez l'exploit) en compagnie de mes nouveaux amis erasmus. Et bien c'était, euh, basque. En guise de fête, il y avait une petite place sur laquelle on pouvait trouver une scène et des stands de churros, bières et autres choses qui en cuisant sentent très fort. Et puis les concerts ont commencés, vendredi soir j'ai pu admirer un groupe qui chantait tout en euskera (même une reprise de la cucaracha dit donc) en s'accompagnant entre autre d'un super clavier qui, pour les initiés, surpassait celui de Jacky en inventivité sonore... Bon, au bout d'une demie heure nous avons préféré redescendre dans la vieille ville pour prendre un verre et manger des pinxtos ; qui en fait ne sont pas gratuits! Mais comme j'ai de la chance et que ma tête doit revenir aux barmaid basques, ceux là non plus je ne les ai pas payés. Donc, nous y sommes retournés samedi soir. D'abord petits concerts itinérants dans les rues -très- en pente d'uribarri, puis retour à the place to be to eat churros; et figurez vous que la programmation de ce soir là n'était autre qu'un bon vieux concert de hard rock. Chouette alors! On a été quelques un à jeter l'éponge au bout de 3O minutes, et moi je suis allée me coucher grâce à ce superbe métro qui fonctionne toute la nuit, et oui pour la première fois de ma vie j'ai rejoins mon lit à 3H du matin un samedi soir sans passer par le noctilien... (ami parisien toi qui me lis, oh mais personne ne me lit, et tous mes amis sont parisiens.)