bilbao, capitale de la morue

Ce WE j'ai testé.... le couch surfing!
Avec deux amies, Lucia et Jenofa nous sommes allées passer deux jours à Santander (regardez une carte), on a visité la ville sous la pluie, fait du vélo le long des plages et des presques îles, et... dormi dans la maison de la grand mère de l'ami du gars du couch surfing.
Le concept est simple, Jenofa est inscrite dans la grande communauté des couch surfeurs, elle peut donc s'inviter à dormir sur un canapé. Ce qu'on a fait, plus ou moins! Nous avons commencé par diner chez notre contact, puis il nous a proposées de nous emmener dans un village voisin pour rejoindre des amis. Résultat, comme c'est un garçon sérieux et qu'il n'a pas voulu reprendre la voiture après 3 verres de vins nous nous sommes retrouvées à dormir chez la grand mère (absente) d'un pote. La chambre était kitchissime (rose) et la voiture tunningée ;
mais comme dirait mon colloc Tito, tout ce qui compte c'est de dormir au chaud, et gratuit!!
Et maintenant quelques photos

le paysage

La voiture de batman (mal cadrée)

Les copines (Jenofa, Lucia)

Conclusion : Santander c'est bien, mais Bilbao c'est mieux.
Je vous expliquerai pourquoi plus tard!

Je profite d'une journée de grève à la fac pour remettre un peu à jour ce blog.
Et oui ici aussi les étudiants font grèves! IL y en avait même un qui, revêtu d'un masque de cochon, criait quelque chose (moi pas comprendre euskera) debout sur une table de la cafet. Si j'ai bien ils râlent contre le plan bolonia qui concerne l'enseignement supérieur européen.

Sinon que s'est-il passé ici en un mois? Beaucoup de choses!
J'ai eu pleins de visite, la famille, les amies. J'ai encore rencontré des erasmus, j'ai fait la fête, visité les alentours qui sont décidément magnifiques.
Hier, j'ai passé la journée a San Juan de Gaxtelugatxe, un monastère perché en haut d'une presque île.
Photos!!

Vous avez, évidemment, remarqué le beau temps...

Hier soir j'ai diné chez des gens que je ne connaissais pas, vive l'Espagne; remarque maintenant je les connais.
Et aujourd'hui je suis allée me balader, toujours sur la côte, avec ma copine Jenofa et son copain Benoit.
Una maravillosa (une merveille).
Encore des photos de paysages, mais je m'en lasse pas!

Je suis allée voir mon amie Pauline quelques jours dans la capitale Espagnole.
Je vais pas tout raconter mais en vrac, on a vu les plus petits livres du monde, cru qu'on avait mangé du chien (dans un chinois en sous sol), été dans un marché aux puces géants qui a failli tuer notre porte monnaie, testé un plat mexicain trop bon à base de fromage, traversé le prado au pas de course parce qu'on était pas réveillées, croisé des hommes statues étranges sur la plaza mayor et fait pleins de photos débiles.
Merci Popo, comme toujours c'était génial.

Comme l'indique le titre, aujourd'hui je me suis baladée le long de la mer... pendant au moins deux heures, avec du soleil, et une nouvelle copine. Après les cours comme ça, on prend le métro et on se retrouve là :

Ca fait du bien.

Alors pour commencer une photo de ma rue (pour la montagne et le palmier)

Voilà. Sinon je vais vous parler d'une chose terrible, je pensais être partie pour 6 mois en Espagne, et bien non! je suis en basquie, c'est bien simple quand je rencontre un autochtone et que je lui demande "¿eres español?" (* es tu espagnol?) on me répond généralement "no, soy Vasco" (*non je suis basque).
Forcément ça refroidit. Ce WE je suis donc partie à la découverte de la basquie, au delà des affiches et des attentats proclamant l'independentzia.
Vendredi soir dernier a commencé la fête d'un quartier de Bilbao, Uribarri. Elle va durer une semaine. On m'avait promis concert, manifestation et autres trucs. J'y suis allée vendredi soir ET samedi soir (saluez l'exploit) en compagnie de mes nouveaux amis erasmus. Et bien c'était, euh, basque. En guise de fête, il y avait une petite place sur laquelle on pouvait trouver une scène et des stands de churros, bières et autres choses qui en cuisant sentent très fort. Et puis les concerts ont commencés, vendredi soir j'ai pu admirer un groupe qui chantait tout en euskera (même une reprise de la cucaracha dit donc) en s'accompagnant entre autre d'un super clavier qui, pour les initiés, surpassait celui de Jacky en inventivité sonore... Bon, au bout d'une demie heure nous avons préféré redescendre dans la vieille ville pour prendre un verre et manger des pinxtos ; qui en fait ne sont pas gratuits! Mais comme j'ai de la chance et que ma tête doit revenir aux barmaid basques, ceux là non plus je ne les ai pas payés. Donc, nous y sommes retournés samedi soir. D'abord petits concerts itinérants dans les rues -très- en pente d'uribarri, puis retour à the place to be to eat churros; et figurez vous que la programmation de ce soir là n'était autre qu'un bon vieux concert de hard rock. Chouette alors! On a été quelques un à jeter l'éponge au bout de 3O minutes, et moi je suis allée me coucher grâce à ce superbe métro qui fonctionne toute la nuit, et oui pour la première fois de ma vie j'ai rejoins mon lit à 3H du matin un samedi soir sans passer par le noctilien... (ami parisien toi qui me lis, oh mais personne ne me lit, et tous mes amis sont parisiens.)

Hier c'était la rentrée, j'ai fait mes premiers pas dans le monde hostile de l'université espagnole.
La UPV (Universidad del Pais Vasco), campus de Leioa est, comment dire, différente du petit batiment plein d'amiante en plein centre de Paris auquel j'avais été habituée. Je vous concède qu'au vu de l'âge des batiments, cela ne m'étonnerait pas qu'on y trouve de l'amiante aussi. Mais sinon tout diffère. Pour commencer ma fac est perdue dans la montagne. J'y vais en bus ; deux par heures attention mieux vaut pas le louper ; celui ci serpente gaiement au milieu de carcasses de dépots et autres usines désaffectées (je suis vilaine il traverse UN joli village) pendant 20 minutes avant de déboucher sur le campus. Tin Din imaginez Nanterre dans la montagne et bein c'est ça, La grosse fac au milieu de nulle part. là
Enfin bon, la mer n'est jamais loin....
J'ai rencontré mes comparses erasmus, on est au moins 50 et il y a pleins de français, mais aussi pas mal d'italien, quelques anglais, brésiliens, mexicains, polonais et surement d'autres que j'ai pas repérés.
Les cours ont commencés, mais pour le moment la seule chose stable dans mon emploi du temps est mon cours d'espagnol, le reste c'est à la carte pendant deux semaines et après je choisis.
Tout ceci promet d'être une fois de plus très déplaisant.

je vous laisse sur une note de poésie,
parfois quand je lève les yeux,
je vois le ciel par ma fenêtre

¡Hola todos!
Il s'en sont passées des choses en une semaine. Pour commencer beaucoup de soleil... Ensuite ballades, ballades, museo de las bellas artes, balades. Ce que je préfère c'est suivre la promenade qui serpente à côté du fleuve, m'arrêter au gré d'un parc et lire en bronzant.
Il y a des espaces verts très beaux et grands. Un de mes favoris est le parx Etxebarria (aller on le prononce), une immense zone verte qui remplace un ancien site industriel. Imaginez des grandes pelouses valonnées qui surplombent la ville.
La prochaine fois que je passe par tous ces endroits je prend des photos.
Ce WE j'ai rencontré mes premiers erasmus.
Mais à quoi ressemble un erasmus? un jeune qui, suite à un mystérieux mail, se rend dans un lieu dont il ne connait que le nom. Arrivé là bas, il ère en quète d'autres membres de sa société -presque- secrète. Lorsqu'il entend le cri de ralliement "ErRasmous?" il sait qu'il est parmi les siens. La soirée peut commencer.
Toutes nationalités confondues (italiens, chilien, portugais, polonais), nous avons jeté notre dévolu sur un des multiples bars du casco viejo. Les bars y sont tout petits et débordent dans la rue. Par certains endroits il y a tellement de monde qu'il faut jouer des coudes pour traverser la foule dense et grouillante.
Bref vous l'aurez compris, à Bilbao on fait la fête. De plus on fait la fête pour peu d'argent, et généreusement. Notre découverte de cette soirée fut les pintxos. Qu'est ce? me direz vous. Je m'explique. Sur les bars sont disposés des plateaux débordants de sorte de petits toasts tous différents et appétissants, et surtout gratuits!
Et oui vous aussi n'en croyez pas vos oreilles, à Bilbao pour le prix d'un verre (80 centimes le surrito, sorte de petit verre de bière) vous pouvez manger d'adorables et excellents apéritifs colorés ; comme ça.

Je vous laisse sur cette note gastronomique, et reviendrai avec le récit de ma rentrée à la fac et peut être aussi des photos. J'aimerai beaucoup réussir à immortaliser le rayon de charcuterie du supermarché d'à côté de chez moi, vous comprendrez que tous ces chorizos m'impressionnent. Mais comment faire sans passer pour une folle?

Cette après midi j'ai fait ça, c'était super dur... surtout avec les 27 dégrés au soleil et le petit vent frais.

Je suis même allée me promener sur le petit chemin côtier. C'était très bucolique.

Ca y est, je crois que j'y arrive!

Alors pour commencer, ma chambre à mon arrivée, remarquez la décoration monastique très prononcée...

puis après notre passage chez ikéa. Merci la Suède.

Ensuite, notre première journée à la mer, tout au bout de la ligne de métro. Une heure de porte à plage, ça change du centre de Paris! Et, fait remarquable la mer est au pied des montagnes, comme en Corse (on change juste les terroristes).

Un chat de 8 mètres de haut uniquement en fleurs, on en voit des choses ici!

Et pour finir, voici la preuve en image qu'au Pays Basque espagnol il fait TOUT LE TEMPS beau...

(nous sommes au bord de la mer, dans un endroit très bucolique, mais que nous n'avons malheureusement pas pris le temps de visiter...)